Présentation du cas
La mise en place d’un implant unitaire dans le secteur antérieur reste un défi. Les exigences esthétiques du patient sont très importantes et le clinicien doit gérer de nombreux facteurs de risque propres à cette région. Le résultat esthétique sera optimal si l’implant a été placé en bonne position et si le contour des tissus durs et mous est correct . Après l’extraction de la dent, la résorption peut être très importante et l’on peut être amené à reconstruire les tissus perdus. Afin d’éviter l’importante morbidité des greffes d’os autogène, nous avons maintenant à notre disposition des matériaux de substitution . Le cas présenté dans cet article décrit le remplacement d’une incisive centrale au moyen d’un implant ostéointégré après reconstitution tridimensionnelle du site fortement résorbé.

Résolution du cas
La situation clinique exposée dans cet article met en jeu les possibilités actuelles des aménagements tissulaires nécessités par une suite d’événements ayant conduit à des déficits tissulaires importants qui interdisaient la pose d’implants dans des conditions esthétiques et fonctionnelles satisfaisantes. Les étapes cliniques présentées sont nettement séparées par des intervalles de temps nécessaires à la maturation des tissus manipulés au cours des multiples interventions :
- première étape, extraction de la dent condamnée ;
- deuxième étape, aménagement osseux ;
- troisième étape, insertion de l’implant ;
- quatrième étape, aménagement des tissus mous à l’aide de tissu conjonctif prélevé au palais ;
- cinquième étape, connexion d’un pilier et d’une coiffe temporaire ;
- sixième étape, réalisation de la prothèse d’usage.





